« Le stade le plus bouillant ? En entrant dans le stade de Fenerbahçe (Şükrü-Saracoğlu), Ndlr), j’ai pensé : « Waouh, quand même ! » Je m’y suis enrichi de quelques pièces de monnaie turques jetées sur moi, mais surtout, j’ai rarement senti un public autant à l’unisson. Le bruit m’a vraiment impressionné. Ça reste un bon souvenir car Adil Rami nous avait qualifiés en marquant en toute fin de match. C’est d’ailleurs le besoin d’être poussé par un public aussi fervent qui m’a fait choisir Marseille », a-t-il confié. L’entraîneur phocéen a également donné le nom de son modèle : « Pep Guardiola a des idées et une qualité humaine incomparables. J’aime l’écouter ou lire ses propos en conférence de presse. Lorsque l’AS Rome a rencontré le Bayern Munich en Ligue des champions en 2014, il a pris quinze minutes après le match pour échanger et boire un verre avec moi. Il avait fait aménager un petit salon à cet effet près de son vestiaire ; j’aimerais d’ailleurs faire la même chose au Vélodrome. Il m’avait confié son ressenti, expliqué où la différence s’était faite d’après lui. Il faut dire qu’on avait perdu 2-0 après avoir pris 7-1 à la maison… »
Enfin, Garcia a confié être sorti de ses gonds à la mi-temps du match perdu contre Nantes (2-3) : « Après notre première mi-temps à Nantes, il y a quinze jours, j’ai dit aux joueurs ce que j’avais sur le coeur. J’ai le sang chaud… Mais parfois, le message porte davantage sans hausser le ton. Là, j’ai essayé de piquer leur amour-propre et leur fierté en insistant sur la répétition de la faute qu’on avait faite à Metz (0-1) juste avant. La récidive confine à la stupidité. On a fait une bonne seconde période mais on a encaissé le troisième but dans la foulée de notre réduction du score. Une grosse bêtise car ce n’était pas la première fois. »