« Ce soir-là, j’avais marché sur le tendon d’Achille de Mamadou Niang. On était proches, on se connaissait de longue date. Il me dit : ‘Oh, Sammy, tu fais quoi, on est potes !’ Je lui réponds : ‘Désolé, frère, mais je suis obligé, c’est le derby.’ Après le match, comme d’habitude, ça ne nous a pas empêchés de nous retrouver pour fumer une cigarette, a révélé l’ancien défenseur. J’avais mon coin au Parc et lui sa salle au Vélodrome. C’était un peu caché. On se retrouvait et on débriefait le match en fumant. Il y avait de l’engagement, mais ce n’était pas comme dans les années 1990. C’était plutôt du côté des dirigeants que ça se passait. José Anigo avait interdit aux Marseillais de nous serrer la main, même si on était amis avec certains. »