Garcia : « Le PSG est plus fort que nous, mais… »

Lors de la conférence de presse, Rudi Garcia a donné son sentiment sur la rencontre à venir contre le PSG. Le technicien estime que le groupe parisien est supérieur. Il a néanmoins espoir de faire une belle prestation.

« Même à l’aller, on a joué pour gagner, même si ça ne s’est pas vu. On fera pareil. Le foot a ça de particulier que sur un match tout peut se passer. Notre gros avantage, c’est qu’on jouera à douze », a-t-il lancé. Et d’ajouter : « Je pense qu’il va falloir être conscients qu’on est chez nous et que si nous ne sommes pas acteurs, nous n’avons pas de chance de gagner. Il faut aussi avoir l’humilité de reconnaître que le PSG est plus fort que nous. Ils ne jouent pas le même championnat. C’est un match particulier pour nos supporters. J’étais triste que les supporters de l’OM soient interdits d’aller à Paris, je suis triste, aujourd’hui, que ceux du PSG ne puissent venir au Vélodrome. Ce n’est pas ça le foot. J’espère qu’un jour les supporters des deux camps pourront voir le match ensemble. »

La situation est assez inédite : « Le PSG a une équipe complète, faite pour pour gagner la Ligue des Champions. En championnat, d’habitude, ils sont loin devant. Mais là ils sont à la lutte avec Monaco et Nice, qui rivalisent par la qualité de leur équipe. Ce n’est pas fait pour eux. Sur un match, on doit être capable de bousculer la hiérarchie. On travaille pour ça. Nous devrons être capables d’être complets et de répondre à l’exigence du match. » Il pense que les supporters ont un rôle à jouer : « Le PSG est plus fort mais on va jouer dans un Vélodrome qui sera peut-être à guichet fermé. Ça c’est une force indéniable pour nous. Ça va peser », a-t-il estimé.

Il a conscience de l’importance que revêt ce match pour les Marseillais : « Ça reste trois points mais on sait que plus de choses en jeu. L’histoire du championnat a montré combien c’est un moment particulier. Ce sera une rude bataille, je n’aime pas dire ça, mais sur le terrain, on sera ennemi. Je ne veux pas trop employer de termes guerriers. Vous avez entendu William Vainqueur : ils sont déjà à fond. Il faut les calmer car le match n’est que dimanche. (…) Il faut les freiner, faire en sorte qu’ils ne disputent pas le match avant. Il faut être tranquille jusqu’à dimanche. »

Garcia

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