Pour rappel, Vincent Labrune comptait sur le départ du milieu de terrain pour renflouer les caisses du club marseillais. Si les informations communiquées par le média sont réelles, cette opération démontre toute la puissance acquise par Doyen Sports à Porto. Car d’après ses sources, Doyen Sports a imposé l’achat du milieu de terrain aux dirigeants du club portugais. Le joueur, qui voulait rejoindre l’Inter Milan, lequel a finalement opté pour Gepffrey Kondogbia, s’est finalement résolue à partir pour la Liga Sagres : « Nelio Lucas se charge de trouver un plan B. Il réussit à forcer la main au FC Porto. Le club n’a pas les moyens d’acheter Imbula, mais il ne peut rien refuser au patron de Doyen, qui est l’un de ses principaux financeurs », a expliqué Mediapart.
Le montant de la transaction s’est révélé élevé, bien trop pour les finances des Dragons : « Le club paye Imbula 20 millions d’euros, le plus gros achat de son histoire. Il doit d’abord payer deux fois 5 millions cet été, et les 10 millions restants un an plus tard. Mais Porto, dont les finances sont catastrophiques, n’a pas un sou. La vente est bâtie sur du sable. Pour que Porto accepte malgré tout d’acheter Imbula, Nelio Lucas a promis qu’il allait revendre le joueur très vite et très cher. C’est ce que montre le mandat de vente accordé le 29 septembre par Porto à Vela, la société offshore de Nelio Lucas (notre document ci-dessous). Le club s’engage à accepter toute offre ferme au moins égale à 30 millions d’euros apportée par le patron de Doyen », a ajouté Mediapart.
Mais entre-temps, le club portugais s’est montré incapable de payer le montant de la première échéance du transfert (5 millions d’euros, Ndlr). Et au moment de la seconde, l’OM a menacé de le poursuivre en justice (ce qui fait généralement beaucoup de dégâts). Finalement, l’argent est arrivé, après que Nelio Lucas ait fait une tentative pour acquérir 50 % des droits du joueur (mais dont on ignore si elle s’est conclue). Le club phocéen a quant à lui cédé « sa seconde créance, d’un montant identique, au fonds londonien XXIII Capital ». C’est donc ce fonds d’investissements qui s’est chargé de récupérer le reste de la somme. Giannelli Imbula a quant à lui été transféré à Stoke City, par un agent banni qui s’est enrichi au passage…
L’exemple du FC Porto est effrayant. En permettant à un fonds d’investissements de mettre un pied dans le club, l’OM a clairement frôlé la catastrophe. Fort heureusement, cette mésaventure appartient à un passé révolu. Espérons qu’aucun joueur phocéen n’est dans la situation de Giannelli Imbula et que le nécessaire sera fait par la FIFA pour rendre le système de mutation des joueurs beaucoup plus lisible.