« Josip Skoblar, C’était vraiment un avant-centre extraordinaire. Il avait la vitesse, les deux pieds, il était méchant… Trop fort. Quand je suis arrivé à l’OM, j’avais mon casier à côté du sien. Il n’y avait pas de musique dans le vestiaire. Je lui ai dit :“J’ai l’habitude de jouer au Maracana avec l’école de samba, je vais mettre de la musique ici, on va jouer avec le sourire.” Au début, il n’était pas content. Mais après, on s’est super bien entendu. On a fait des matchs spectaculaires ensemble. À Nice, on avait fait un récital : on avait gagné 3-1 et Albert Émon avait marqué deux buts. Lui aussi avait de grosses qualités : accélération, frappe de balle… », s’est-il notamment souvenu.
Son principal regret réside d’ailleurs dans son départ du club, un an après être arrivé : « Être parti de Marseille. Je m’en veux énormément. J’avais tout à Marseille, j’étais un roi. C’est une connerie de jeunesse. J’avais vingt-cinq ans et je voulais rentrer chez moi. Je voulais retrouver la Seleçao, il fallait jouer au Brésil pour ça. À la Coupe du monde 1974, je n’avais pas pu montrer mon football, on n’avait fini que quatrièmes… J’avais une revanche à prendre. Mais c’était une vraie bêtise de quitter Marseille. J’avais un contrat énorme, j’étais une idole. Je m’y sentais comme à Rio. C’est ma ville, droit au but. Je suis marseillais », a-t-il ajouté.
Âgé de soixante-sept ans, l’ancien international auriverde (58 sélections) a disputé 38 matchs et inscrit 18 buts, toutes compétitions confondues, sous le maillot olympien.
