« Le président Dassier, à l’époque, disait publiquement que j’étais intransférable. En coulisses, il faisait tout pour que je parte. La seule personne qui voulait vraiment que je reste, c’était le coach Didier Deschamps. Malheureusement, cela n’a pas pu se faire. C’est compliqué… Les choses de la vie ont fait que j’ai dû partir. Sur ce que j’ai pu lire dans les journaux, Dassier disait que j’étais trop vieux (il avait alors trente et un ans, Ndlr). Alors que pour moi, c’est là où j’étais le mieux, physiquement. J’avais plus d’expérience. La preuve, c’est que l’année d’après j’étais champion avec Fenerbahçe. J’ai fini meilleur buteur du championnat avec 17 buts. (…) Ce n’est pas qu’une question d’argent, il faut aussi sentir que tout le monde au club veut que tu restes. S’il n’y a que le coach qui a envie que tu restes et que tout le monde autour veut que tu partes, tu pars. (…) Avant cette année-là, avant même qu’on soit champion, j’avais des propositions où l’on me proposait beaucoup plus d’argent. Je n’ai pas quitté le club. J’étais resté parce que le coach m’avait demandé de rester », a-t-il déclaré, sous l’oeil très sceptique de Rolland Courbis, visiblement convaincu que l’ancien international sénégalais était parti chercher un dernier gros contrat en Turquie.
La réalité paraît pourtant bien différente de ce dont se souvient l’attaquant. Ce dernier avait notamment entamé un bras de fer pour que Didier Deschamps « respecte sa parole » et que Jean-Claude Dassier accepte de négocier avec le club turc. L’actuel sélectionneur de l’équipe de France lui avait d’ailleurs reproché son attitude, quelques mois plus tard. Cette déclaration est d’autant plus étonnante que Mamadou Niang n’avait pas fait de mystère, à l’époque, sur sa volonté de relever un challenge « excitant ». Pour rappel, l’OM se préparait à jouer la Ligue des Champions et pas Fenerbahçe.
Mamad' : "La seule personne qui voulait vraiment que je reste, c'était Didier Deschamps"
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— #TeamOM Officiel (@TeamOM_Officiel) 23 novembre 2016
