Jusque-là, l’ancien coach de l’équipe première de l’OM était resté chez lui, comme le lui avait demandé le club. Finalement, il « s’est vu interdire l’accès à son lieu de travail », ajoute le quotidien. La direction juridique aurait tenté de « lui remettre une lettre de convocation pour un entretien préalable au licenciement », sans succès. Il est reparti « sans plus de formalités ».
La suite relève d’une passe d’armes entre avocats. Celui de Franck Passi a saisi la commission juridique de la LFP, demandant « la suspension des effets du contrat » signé entre Rudi Garcia et l’OM, et la « poursuite de l’exécution du contrat de travail » du natif de Bergerac. En réalité, l’objectif est d’obtenir le soutien de la commission pour « mener une conciliation entre la direction marseillaise et leur entraîneur ».
Le journal indique que Jacques-Henri Eyraud n’est pas parvenu à assurer une transition douce, en replaçant Franck Passi « à un poste subalterne ». Son avocat, Me Carlo Alberto Brusa, n’est pas un débutant et avait déjà conseillé Didier Deschamps lors de son départ. Il va bel et bien falloir trouver un accord pour ses indemnités de licenciement.
