« À Caen, c’était un bon joueur de club, à la fois porteur d’eau et technique, avec une bonne mentalité et une forte personnalité. Mais je ne pensais pas qu’il deviendrait entraîneur », a confié l’ancien coach normand. Il se rappelle aussi l’avoir « nommé adjoint numéro un » car, bien que spécialisé dans la préparation physique, Garcia « avait des compétences tactiques ».
Nouzaret se souvient notamment d’un petit coup réalisé à Nancy : « Depuis le début de la saison, Alex n’avançait pas, on était prêts à s’en séparer. On joue alors contre Nancy et Rudi me dit qu’il faudrait, malgré tout, prendre Alex dans le groupe. Il m’explique qu’avec ses dribbles courts, il peut être utile face à une défense regroupée. On perd 1-0 à la mi-temps et j’essaie Alex. Il égalise et fait la passe décisive pour le deuxième. On a gagné 2-1. »
Enfin, il pense que « Rome va lui servir pour Marseille, car ce sont des clubs sous pression » et lui donne un conseil : « Ferme ta gueule. Il faut se calmer sur les déclarations, ça ne sert à rien de dire qu’on va gagner le championnat. Il a dû s’en souvenir quand il a recadré Basile Boli. Ce genre d’annonce vous retombe toujours sur la gueule », a-t-il conclu.
