« Quand un entraîneur signe à Marseille, la moindre des politesses est de rencontrer les personnes qui sont à la tête des groupes de supporters, qui ont l’OM vissé au corps, qui vivent chaque jour pour ce club depuis l’enfance. Il faut aussi écouter les gens qui ont une connaissance historique des institutions, des rites locaux, des gens. Faut-il se montrer en ville ? Je n’en suis pas certain. Rudi Garcia ne doit pas se dénaturer ni faire copain copain avec tous les Marseillais. Il est habile dans sa communication, c’est quelqu’un de plaisant, de cohérent et d’intelligent. Il revient en France avec une belle réputation. Ca va faciliter son intégration, c’est valorisant pour les supporters. Il va bénéficier d’une certaine tranquillité de la part du public pendant quelques semaines. Il connaît son métier. À lui de faire les choses simplement, comme il l’a réussi ces dernières saisons. De toute façon, d’ici au mercato d’hiver, Rudi ne pourra pas réaliser de miracles. Son effectif n’a rien à voir avec celui, très compétitif, de Bielsa. Il soit d’abord et surtout s’atteler à relancer Lassana Diarra. Quand ce dernier est absent ou en méforme, ce n’est plus la même équipe. Si la colonne vertébrale Fanni-Diarra-Gomis tient le coup, il pourra lancer des jeunes ou s’occuper du cas Cabella, très en dessous de son potentiel », a-t-il lancé au nouveau technicien olympien.