À l’époque, l’OM avait un avantage psychologique sur son adversaire. L’ambassadeur du club olympien n’avait peur d’aucun Parisien : « L’adversaire le plus dur ? Sans prétention, les attaquants étaient déjà vaincus. Je ne pouvais pas perdre contre eux, impossible. On connaissait par coeur Ginola et ses crochets. Sur les corners, il y avait Di Meco, Bruno (Germain, qui était au PSG de 1991 à 1993, Ndlr), Carlos, Caso (Casoni), moi ! C’était Independence Day ! » Il se souvient notamment de ses accrochages avec David Ginola : « Mon plus mauvais souvenir ? En décembre 1992, quand on arrive au Parc et que notre bus est caillassé. Derrière, on vient repérer la pelouse. Sur le terrain Ginola arrive comme un fou et me lance : « Il paraît que tu as un contrat sur moi ? Alors vas-y casse moi la jambe tout de suite ! » Je me suis dit, il est fada ! Il m’a tellement énervé que je lui ai répondu : « Le contrat, tu viens de le signer. (…) Je suis allé voir Angloma, qui était au marquage, et je lui ai dit : « Laisse-le passer, tonton l’attend. » (rire) Joce rigolait, essayait de me calmer mais il m’avait énervé aussi en me disant que Ginola m’avait bougé avant le match, il fallait que je lui mette un tampon. »
L’an passé, les Olympiens avaient réalisé une belle prestation à Paris. Néanmoins, l’équipe de Michel, composée de joueurs pas forcément attachés au maillot, avait manqué de gnaque. Espérons que cela sera différent cette saison.