« Le football français est à un tournant avec beaucoup de clubs en fin de cycle », fait-il remarquer. Il pense que « Frank McCourt veut ravir les gens » et a une vision « à l’américaine », c’est-à-dire que pour lui, le sport est « un spectacle ». Or c’est quelque chose qu’on a « un peu perdu », en France. Ainsi, s’il ne connaît pas les montants qui pourront être investis, il assure que le nouveau patron phocéen « accorde beaucoup d’importance aux compétences ». Il espère bien faire ce que les Louis-Dreyfus n’ont pas réussi, à savoir « mettre les bonnes personnes au bon endroit, avec la bonne compétence ».
Par ailleurs, Maître Poulmaire ne ferme pas la porte aux socios, avec lesquels il a discuté : « Pour les socios, je réponds pour moi et pas pour Frank. Je pense qu’on a cette chance d’avoir quand même ces bases de public. J’ai beaucoup d’admiration pour le public marseillais. Il y a un enthousiasme populaire, il faut trouver un moyen de les intégrer. Il y a une envie d’y réfléchir, et ils ont envie d’y réfléchir », lance-t-il. Il précise néanmoins qu’il est « trop tôt pour en parler ou l’envisager, pour des raisons de confidentialité ».