Pour Waddle, l’OM a été « un voyage au paradis »

Lors d’un long entretien accordé à L’Équipe Magazine, Chris Waddle s’est remémoré ses moments passés à l’OM. En ces périodes où l’équipe flirte avec le bas du classement de Ligue 1, ses propos réchauffent le coeur et réveillent bien entendu un sentiment de nostalgie…

L’ancien dribbleur anglais a vécu, comme d’autres, des débuts délicats. Tout s’est débloqué à l’occasion d’une rencontre face au PSG : « On a fini par trouver une maison. Et le même week-end, j’ai marqué contre le Paris-SG. Un superbe but. C’était en octobre 1989. Contrôle orienté poitrine dans la surface, je lobe Bats venu à ma rencontre, et ensuite je n’ai plus eu qu’à pousser tranquillement le ballon d’une talonnade dans le but vide. Ça a lancé ma carrière à l’OM. La suite, c’est un voyage au paradis. Je m’entendais super bien avec les autres joueurs. Quant à ces supporters fantastiques, je ne pourrai jamais les oublier… C’est au-dessus de tout ce que j’ai vécu. Les fans de l’OM font un bruit hallucinant. Même à l’extérieur, ils étaient là. Par milliers. Et pourtant, quand tu te déplaces de Marseille à Lens ou Brest, c’est plus de 1 000 kilomètres. Chapeau. Et ces fans m’ont traité comme un dieu. On me respectait, on m’aimait. J’ai vécu la plus belle période de ma vie de footballeur. Je suis revenu cet été pour l’Euro avec BBC Radio 5, j’ai découvert le nouveau Vélodrome. Ouah… Ça faisait trois ans que je n’étais pas revenu à Marseille. La dernière fois, c’était pour un OM-Bordeaux. J’avais donné le coup d’envoi. Quelle réception ! C’était comme si je jouais encore là-bas », a-t-il confié au magazine.

L’ancien international anglais garde contact avec certains de ses anciens partenaires : « Aujourd’hui, l’OM vit un temps faible. Et ce au sein d’une Ligue 1 moins compétitive qu’à mon époque. Forcément, je suis triste. J’en ai parlé récemment avec Éric Di Meco, que j’ai croisé à Londres. On commente tous les deux la Premier League. Si je viens en France, je suis sûr de voir Basile Boli. Même si le foot a fait de nous des nomades, et distend les relations, il restera toujours un lien invisible entre nous tous. Celui d’avoir appartenu à la plus belle équipe de l’histoire de l’OM », a-t-il conclu.

Chris Waddle Benfica

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