Monaco et le PSG, qui représentent les intérêts du club phocéen, ont fait savoir aux « petits » clubs qu’ils ne siégeraient pas au conseil, si aucun accord n’était trouvé en amont des élections. Le CA pourrait ainsi se retrouver sans aucun représentant du PSG, de Monaco, de Lyon, de Marseille, de Lille, de Bordeaux, de Saint-Étienne et de Nantes, ce qui lui ôterait toute crédibilité. Ces huit clubs représentent effectivement 80 % du chiffre d’affaires du football français…
Pour rappel, le désaccord porte sur la rétribution des droits TV. Les « petits » clubs souhaitent, comme dans les années quatre-vingt-dix, une répartition plus homogène. Les « gros » clubs souhaitent quant à eux préserver leurs intérêts et exigent la présence de Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, lequel est en passe de se faire sortir.