Ravanelli : « Ce club sera dans mon coeur toute ma vie »

Lors d’un entretien accordé à La Provence, Fabrizio Ravanelli est revenu sur son passage à l’OM, de 1997 à 1999. L’Italien est très attaché au club phocéen.

Fabrizio Ravanelli

L’Italien se réjouit de l’accueil que lui a réservé la population marseillaise : « Cela me fait chaud au coeur ! Les Marseillais sont des personnes intelligentes et reconnaissantes. Chaque fois que je reviens, c’est toujours particulier. Mon deuxième fils est né ici, et il est supporter de l’OM », a-t-il expliqué. Il assure n’avoir jamais triché, sous le maillot olympien : « J’ai toujours fait en sorte d’être professionnel, sur et en dehors du terrain et tout le monde a apprécié mon comportement, car j’ai toujours mouillé le maillot », a-t-il assuré. D’ailleurs, son attachement est sans faille : « Ce club sera dans mon coeur toute ma vie ! Je suis triste de voir que les résultats ne sont pas à la hauteur, mais j’espère que très bientôt le club redeviendra compétitif et sera en capacité de remporter non seulement la Ligue 1, mais aussi de briller sur la scène européenne », a-t-il ajouté.

L’ancien buteur a également eu une pensée pour son ancien président, Robert Louis-Dreyfus : « C’était un grand président, une grande personne avec laquelle je parlais beaucoup. Son épouse, Margarita, est également une femme incroyable et cela m’a peiné d’apprendre qu’elle s’apprête à vendre le club. Les Louis-Dreyfus ont fait beaucoup pour l’OM et ne méritaient pas un tel traitement de la part de certains supporters qui, à mon sens, se trompaient de cible… » Il a gardé contact avec ses partenaires de l’époque : « On s’appelle de temps en temps avec Robert Pirès, Florian Maurice, Peter Luccin ou Patrick Blondeau. Je prends aussi des nouvelles de Rolland Courbis. » Enfin, il a relativisé l’appel du pied fait à Frank McCourt, jeudi, lors de la foire internationale : « Je ne suis pas venu ici pour proposer mes services, d’autant qu’il y a un entraîneur en place (Franck Passi, Ndlr) et un directeur sportif (Gunter Jacob), qui font leur maximum. J’ai beaucoup de respect pour l’équipe dirigeante en place, mais il est évident que c’est un rêve. (…) Je suis prêt à relever le défi si la nouvelle équipe fait appel à moi. Mon rêve est de travailler un jour pour ce club fabuleux ! » a-t-il conclu.

Si le technicien italien n’a certainement pas l’expérience pour prendre les rênes de l’équipe première olympienne, on peut penser qu’une intégration dans le staff pourrait être intéressante afin qu’il transmette l’expérience d’une génération.

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