« Le public ne se reconnaît pas dans les personnages qui incarnent l’OM. C’est une crise de la représentation », estime-t-il. Il estime également que les groupes de supporters ont leur responsabilité : « L’OM reste un club extrêmement populaire. Mais il y a toujours ce côté nostalgique. Et il est vrai que les tribunes du Stade Vélodrome, dans les années 1990, ont fait partie des plus impressionnantes, des plus actives d’Europe. Les groupes n’ont peut-être pas suffisamment travaillé à la transmission de cet héritage, à la formation des nouvelles générations… » Selon lui, il faut travailler sur deux axes, pour de nouveau attirer le public : « Remettre le club dans son environnement, et prendre en compte son histoire pour en faire un levier de développement. Mais ça peut vite repartir. Prenons Bielsa : avant qu’il signe, c’était difficile et, d’un coup, c’est redevenu électrique. »
Depuis le début de la saison, l’affluence moyenne de l’enceinte du boulevard Michelet dépasse tout juste les 30 000 spectateurs par match (32 013, pour être précis).