« Je pense que Franck est plus fait pour être numéro un que numéro 2. À seize ans, il se tapait déjà de longues discussions tactiques après les matchs. Il a l’intelligence nécessaire et l’envie pour réussir à ce niveau. Ce n’est pas pour rien que Bielsa voulait le récupérer cet été », juge Robin Huc, son ancien partenaire au TFC. Wesley Jobello, ancien pensionnaire du centre de formation, révèle quant à lui une fermeté qui ne transparaît pas forcément : « Il m’a remis en place plusieurs fois à l’époque de la CFA. Un jour, on avait perdu en Corse, alors il nous avait convoqués le lendemain à cinq heures du matin pour faire du physique », rapporte-t-il. Selon lui, le technicien est quelqu’un de « très affectif » : « Il avait un peu le rôle du père. Il n’y avait pas cette barrière que l’on peut retrouver avec certains coachs », ajoute-t-il.
Enfin, José Anigo espère qu’il sera jugé sur ses qualités : « Franck est quelqu’un d’assez effacé. Il connaît le foot, il a sa personnalité, mais il est très calme. Ca peut être une force, et ça peut aussi être une faiblesse, parce que l’OM n’est pas une équipe normale. » L’ancien directeur sportif pense néanmoins qu’il lui sera difficile de convaincre dans le contexte particulier de Marseille : « La notoriété est très importante à l’OM. Franck est un entraîneur diplômé, mais à Marseille, on voudra toujours un nom clinquant… »