« J’ai recruté des bons joueurs. Le recrutement a été couvert à 80 %. On a eu des difficultés à la fin, on était un peu bloqué. Finalement, on est arrivé à faire les trois derniers joueurs pour composer le puzzle. Notre objectif, c’est de gagner beaucoup de matchs, à commencer par les prochains. On va pouvoir s’évaluer. Incorporer douze joueurs, c’est compliqué, alors on se donne du temps pour fixer les objectifs », a-t-il confié. Il a également donné des indications sur le jeu qu’il souhaite mettre en place : « Développer du jeu, partir du gardien, attaquer… On dit que l’OM ne fait plus peur, mais les adversaires se mettent derrière lorsqu’ils viennent à Marseille. Si on doit comparer, on essaie de mettre en place un jeu qui ressemble à celui pratiqué en Espagne, avec le ballon dans les pieds », a-t-il ajouté.
Le technicien estime disposer de suffisamment d’expérience pour prendre les rênes de l’équipe olympienne : « Quand on passe dix-huit ans dans un vestiaire, sans être un joueur passif, on vit déjà beaucoup de choses. Pendant les cinq ou six années où j’ai été adjoint, je n’ai pas non plus été passif. Par exemple, J’étais intéressé de voir comment ces gens-là abordait les conflits, les journées de pression… Ce sont des habitudes que j’ai prises. Aujourd’hui, je fais le travail que j’ai fait pendant des années, à la différence que je le fais en numéro un. » Enfin, il a évoqué l’influence qu’avait pu avoir Marcelo Bielsa sur sa façon d’exercer : « Comme je lui ai dit une fois, pour faire du Bielsa, il faut s’appeler Marcelo. Je ne suis pas lui, je ne vais pas le copier. Mais m’inspirer des excellentes choses qu’il avait mises en place, par exemple au niveau du travail offensif, ou du travail de tous les jours, je le fais, oui. »
Espérons que les résultats ne tarderont pas trop longtemps à venir. Pour rappel, le prochain match aura lieu dimanche soir, face à l’OGC Nice.
