« Attention, on ne fait pas de gestion hors-sol d’un club de football. Le seul qui a réussi ce tour de force en France, c’est Bernard Tapie. Mais il avait une autre envergure, une somme de réseaux, d’intérêts personnels et de surface médiatique qui faisaient qu’il était ce qu’on voulait, à la fois parisien, marseillais, strasbourgeois. C’était un ouragan. Ses intérêts allaient au-delà de l’OM. On comprenait bien son engagement, personne ne se demandait pourquoi il était là. On sentait ses arrière-pensées légitimes, ça paraissait naturel et porteur d’espoir qu’il s’intéresse à l’OM en 1986. On ne se posait pas de questions », a-t-il confié au quotidien.