« Tout le monde n’a pas eu la chance de disputer une finale comme celle-là, a confié l’ancien portier à La Provence. Ce sont des moments extraordinaires, merveilleux. Enfin, surtout l’avant match, parce que l’après… Nous étions tellement sûrs de gagner qu’aujourd’hui, il nous reste beaucoup de regrets. Mais cela reste beau à vitre. Aucun autre club en France n’a, pour le moment, réalisé ce qu’on a fait. C’est pour ça que, comme je le dis toujours, cela me ferait chier que Paris y arrive ! Je ne garde que de très bons souvenirs. » Il se souvient notamment de la séance de tirs au but, lors de laquelle il n’est pas parvenu à se montrer décisif : « Ca, ça te hante. Il n’y a que les gardiens qui peuvent comprendre. Mais les autres aussi ont morflé car ce n’est jamais bon de perdre une finale. »
S’il était alors devenu la doublure de Fabien Barthez, le Corse a pris sa revanche face au Milan AC, deux ans plus tard.