« Depuis 1993, Marseille n’avait rien gagné… Tu imagines ? Alors, on a commencé par une Coupe de la Ligue. Une minuscule Coupe de la Ligue, j’ai envie de te dire. Mais vu l’attente et l’émotion du public, c’était comme ramener le championnat. La folie. Ramener l’OM sur le devant de la scène, c’était fou. Quand on a vu l’engouement, le feu sur le Vieux-Port et tout, on s’est dit : « Putain, on est obligés de ramener le titre de champion ! » », a-t-il confié.
Il a notamment apprécié travailler avec Didier Deschamps : « Il ne se prend pas la tête, surtout. C’est un de ses points forts. Autant il veut tout contrôler et tout connaître de l’adversaire, autant sur certains détails… Il ne va pas te faire chier pour des trucs puérils comme d’autres entraîneurs. J’en ai vues, des causeries d’après-match de 45 minutes après une défaite qui ne servent à rien. Lui, c’est : « C’est bien, on a gagné, félicitations, rentrez chez vous, reposez-vous bien, on rejoue dans trois jours. » Ou : « On a perdu, on ne va pas s’enflammer, on ne va pas pleurer, on se reconcentre, on se remet au boulot et on change les choses pour samedi. » Ça dure deux-trois minutes, tu vois ce que je veux dire ? Et s’il a un problème avec un gars, il le chope et lui parle entre quatre yeux… », a-t-il ajouté.
Pour rappel, l’ancien Lorientais a disputé 76 rencontres sous le maillot olympien, de 2009 à 2011.