Certains s’interrogent sur les motivations de quelques membres de l’entourage de MLD, visant peut-être à empêcher le processus de vente du club : « Ce dossier est compliqué politiquement, mais c’est aussi une bataille d’ego. Entre les avocats suisses de Margarita Louis-Dreyfus, son homme de confiance new-yorkais (Igor Levin), les banquiers parisiens (Rothschild), le président marseillais (Vincent Labrune) et les représentants de l’acheteur, cela fait beaucoup d’intérêts divergents. Et ce n’est même pas une question d’argent ou de commission », explique une première personne censée introduire les investisseurs iraniens. Un autre, resté anonyme, s’interroge sur les motivations de l’avocat russe : « Franchement, si Levin et la banque voulaient dissuader de potentiels acheteurs de l’OM, ils ne s’y prendraient pas autrement. Infos parcellaires, ton glacial, franchement, les investisseurs chinois s’attendaient à autre chose », explique-t-il, faisant référence aux investisseurs chinois qui se sont finalement tournés vers Aston Villa. Un avis que semble enfin partager Pablo Dana : « Je me demande parfois si certains n’ont pas intérêt à ce que l’OM ne change pas de main. Leur travail est bien rémunéré par Margarita », a confié l’Italien.
Les luttes intestines et le problème de gouvernance ont certainement constitué le plus gros handicap du club phocéen, depuis le rachat par Robert Louis-Dreyfus, en 1996. Visiblement, ce sera le cas jusqu’au bout.
