Interrogé par La Provence sur l’importance du public du Stade Vélodrome, Emmanuel Petit répond par l’affirmative : « Oui, surtout depuis la rénovation, c’est un stade magnifique. Si on met
les ingrédients sur le terrain, il peut y avoir une ambiance extraordinaire ; ça peut se révéler rédhibitoire pour certains joueurs, mais à notre époque, la majorité avait l’habitude d’évoluer devant 60 000 personnes chaque week-end, c’étaient des joueurs chevronnés, nous pouvions affronter la pression populaire. La seule complication, c’était d’aborder le match dans la peau du favori. » Explique l’ancien milieu de terrain.
Et de se souvenir du match face à l’Afrique du Sud en 98 : Ce jour-là soufflait un Mistral à décorner un boeuf. L’accueil a été fort, le public a été derrière nous du début à la fin. « Nous étions sereins mais le contexte était particulier, nous étions critiqués, notamment Aimé Jacquet ; ça a peut-être permis de faire l’union sacrée,
d’avoir un esprit de rébellion. Il importait de commencer par une victoire et de séduire un public marseillais qui peut être versatile si le scénario tourne mal. Il fallait rassurer les gens, les médias et nous-mêmes « conclut Emmanuel Petit