D’après L’Équipe, les choses ne sont pas si simples qu’ont bien voulu l’indiquer les dirigeants. Les négociations seraient rompues avec certains groupes de supporters. « Avant la trêve, les représentants et les avocats des associations avaient claqué la porte des négociations, en raison de l’absence à une réunion de Vincent Labrune, le président marseillais, malade mais qui avait quand même trouvé la force, ce soir-là, de dîner avec Lassana Diarra dans sa maison de Saint-Rémy-de-Provence », indique le quotidien. Suite à ce rendez-vous manqué, les Winners ont notamment gagné le camp des contestataires, dont font aussi partie les Yankees, les Dodger’s et le Club central des supporters. A contrario, les Ultras et les MTP paraissent plus conciliants.
Mathieu Croizet, avocat du CCS, a livré un résumé de la situation : « Pour schématiser, cette convention : c’est vous faites des tifos, vous remplissez le stade et faites du flicage. C’est une soumission et pas une négociation, pour reprendre les propos de Michel Tonini (Yankees). On n’était pas opposés à une discussion. Mais nous attendions une main tendue. Pour l’instant, c’est une main dans la gueule ». Christian Cataldo paraît déterminé : « Si on signe cette convention, c’est notre arrêt de mort. On est dos au mur. C’est eux ou nous. La guerre est déclarée », a-t-il confié. En attendant, du côté de la Commanderie, « on se veut confiant« , assure le journal…