« C’est une compétition très intéressante parce qu’elle fait progresser les joueurs. Le problème ne se pose pas. Il ne faut pas entrer dans un cycle négatif en perdant ; si tu t’en balances de la Ligue Europa du jeudi soir, tu ne crées pas une dynamique de groupe. Il vaut mieux la jouer que de gérer et être bidon ; ça n’avance à rien pour le dimanche en championnat. Autant jouer à fond », estime le technicien breton. Selon lui, « c’est à l’entraîneur et au club de donner le tempo en convainquant les joueurs de la valeur de la compétition » . Il a ainsi livré quelques arguments : « Défendre l’indice français en UEFA, jouer aussi de gros matches, parce que tu peux tomber sur Tottenham, Liverpool, la Lazio, c’est valorisant. » Enfin, il pense que « si les autres vont au bout, c’est parce qu’ils jouent le coup à fond, comme Guingamp l’a fait » et que « l’envie nivelle les valeurs ». Il s’est enfin remémoré la saison 1998-1999 : « Quand je l’ai jouée avec l’OM, nous avons certes perdu en finale contre Parme, mais des matchs difficiles à Olomouc, Vigo ou Bologne ont apportés quelque chose. »
Cette saison-là, Jocelyn Gourvennec avait disputé 29 rencontres sous le maillot phocéen. Sa relation avec Rolland Courbis ayant fait des étincelles, il était parti l’été suivant.