« Il jouait moins au PSG. On a saisi l’opportunité. Ça s’est fait un peu dans la douleur car il a fallu qu’il aille au combat avec le PSG, mais il est venu. (…) Lorik a très rapidement fait l’unanimité car c’est un combattant, un caractériel. Il a vite montré son envie de jouer à l’OM », s’est-il souvenu. L’ancien directeur sportif phocéen avait bien accroché avec le joueur : « Avant d’être un joueur de foot, c’est un homme qui s’intéresse à tout. Vous pouvez parler de tout avec lui. Ce n’est pas le benêt du foot comme vous en trouvez parfois. Il est différent. C’est une grosse personnalité. (…) avec Lorik, avec son papa et sa maman. Il a un contexte familial très fort et très soudé. Et comme nous [Marseillais], on est dans ce registre-là, ça collait. Lorik est quelqu’un qui est au fond de mon coeur. » Il pense d’ailleurs qu’il finira par intégrer « une structure politique de son pays ». Il aurait enfin bien apprécié revoir l’ancien Parisien à Marseille : « Je pense que ça aurait été utile pour l’OM d’avoir un taulier comme ça. C’est plus qu’un joueur, c’est quelqu’un dans une équipe qui emmène tout le monde dans son sillage. Lorik Cana et Lassana Diarra, ça aurait pu faire une belle association. »