« Je voudrais revenir sur la petite phrase de Michel, il y a quelques semaines au sujet des joueurs français. Il s’est avoué surpris de les voir choisir leur match. Malheureusement, je n’ai pas du tout été surpris par cette sortie. Cela n’a rien d’un coup de colère. C’est la triste réalité », a-t-il publié. Il précise néanmoins que quelques footballeurs ont encore l’amour de leur métier : « Bien sûr, Dieu merci, il existe des joueurs passionnés avec lesquels tu peux aller au combat à chaque match. Reste que beaucoup, à côté de ceux-là, font preuve d’une conscience professionnelle assez légère. Je n’ai pas peur de dire que j’ai vu passer beaucoup de fainéants dans ce métier ! Des tires au flanc qui trouvaient toutes les excuses pour ne pas forcer. Parfois, ils ne se cachaient même pas ! Il y en a qui choisissent leur match mais d’autres, ou les mêmes parfois, qui choisissent aussi leurs entraînements ! En France, les joueurs font davantage la loi. Les retards à l’entraînement, très courants, sont rarement sanctionnés. Il faut même être très fort pour en faire accepter le principe aux joueurs… et à leurs conseillers qui trouvent toujours des excuses. En cas de faute encore plus grave, liée par exemple à une virée nocturne trop mouvementée et trop proche d’un match, il faut parfois aller jusqu’à menacer de laisser fuiter l’information dans la presse pour inciter le fautif à payer son écart de conduite », a-t-il ajouté.
Dommage que les noms ne filtrent pas, car c’est assurément l’un des plus grands maux du football français, bien que quelques journalistes refusent de l’admettre.