Mandanda : « Les paroles ne suffisent pas… »

Semaine après semaine, l’OM s’habitue aux contre-performances. Le match nul concédé face à Lorient enfonce le club dans la crise, alors qu’une grosse série de matchs se présente. Steve Mandanda a confié son inquiétude, après la rencontre.

« Ca fait un moment déjà que c’est compliqué. Quand on n’arrive pas à gagner ce genre de rencontre, c’est difficile. On a une meilleure possession, on a une maîtrise sur le match et dans le dernier geste, ou dans l’avant-dernier geste, on n’est pas bon. Forcément, après, les matchs sont difficiles. Il faut qu’on arrive à tuer les matchs, on a pas mal d’occasions. C’est assez rageant. En général dans le football, quand on a les occases et qu’on ne les concrétise pas, derrière cela ne pardonne pas. Aujourd’hui, on n’est pas capables de tenir le résultat et de gagner le match un zéro », a-t-il expliqué à OM.net. Les joueurs perdent peu à peu confiance en leurs qualités : « Quand on est en échec assez régulièrement, il y a forcément le doute qui rentre. Il ne faut surtout pas douter, il faut garder confiance, il faut continuer parce qu’on se crée les situations. Mais maintenant il faut avoir plus de réalisme, que ce soit derrière, et offensivement. » Il pointe également l’erreur commise sur le but breton, qui incombe tout particulièrement à Nicolas Nkoulou : « Un manque de concentration ? Oui peut-être. Quand on regarde leur but, il n’y a pas de jeu. Il remise derrière, il contrôle une fois et la met par hasard devant et derrière, on prend ce but. Donc oui, c’est clair que c’est un manque… Disons que c’est un manque collectif car le défenseur, on ne doit pas le laisser dégager. Ensuite, on perd le duel, malheureusement, et on se retrouve avec l’attaquant en un contre un. Ce sont des occasions qu’on doit tenir. Quand on a la chance d’ouvrir le score… » Enfin, il assure que les anciens du groupe prennent leurs responsabilités, même si cela ne suffit pas : « Il ne faut pas croire qu’on reste muet et qu’on reste tranquille. On en parle tous les jours. On parle collectivement, on parle individuellement, que ce soit avec Lass, on va dire avec les plus anciens. On parle beaucoup entre nous, malheureusement à un moment, les paroles ne suffisent pas. Ce sont les actes sur le terrain. On ne fait pas tout ce qu’il faut, on n’a pas assez cette réussite qui fait qu’on serait peut-être plus tranquille », a ajouté le capitaine phocéen.

A-t-on touché le fond ? Espérons-le…

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