« Il faut vraiment que la Ligue prenne des sanctions exemplaires. Le premier début de sanction a permis à Vincent Labrune de régler, au moins sur le papier, son dispositif de relation avec ses supporters. Les décisions qui vont venir doivent faire en sorte d’éviter à nouveau ce type d’incidents gravissimes », a-t-il expliqué aux journalistes. Selon lui, le Stade Vélodrome ressemblait à un champ de bataille : « Je rappelle que nous avons joué dans un stade où il n’y avait pas de sécurité, où les joueurs étaient en danger et où, sur le terrain, ce n’était pas le plus fort qui a gagné. Sur la manière dont ça s’est passé, il y aurait beaucoup à redire. Mais ce n’est pas à moi de le faire parce que je suis concerné », a-t-il ajouté. Car, malgré son expérience (il est né en 1949, Ndlr), il n’a visiblement plus souvenir de certains OL-ASSE à l’ambiance délétère.
Quant à ses propos sur Vincent Labrune, JMA estime qu’il n’a pas dépassé les bornes et s’en est tenu au rôle de président d’un club de foot : « Est-ce que je serai à Paris demain soir ? Non. Nous ne sommes pas concernés directement si ce n’est que nous sommes les victimes. J’ai vu qu’on m’avait convié à une prochaine réunion pour voir si mes propos en réponse à ceux de Vincent Labrune étaient conformes à l’éthique. Si on se met à sanctionner les victimes s’il y a des excès sur le plan de l’agressivité et de la responsabilité, on n’est pas sorti de l’auberge. » Malgré ses compétences, le patron rhodanien est l’un des personnages du football français les moins populaires. On peut imaginer que son attitude n’y est pas étrangère, et même qu’elle favorise la tension qui règne lors des Olympicos.