« La formation française fait du formatage de joueur. J’ai grandi en jouant au football dans les quartiers. Quand on voit ces jeunes footballeurs issus des quartiers, ils sont dénaturalisés dans les centres de formations. On leur apprend seulement à courir vite et à sauter haut… Tous les joueurs se ressemblent », a-t-il ainsi expliqué. Il se rappelle avoir apprécié l’apport des entraîneurs provenant d’autres pays : « C’est auprès de coachs étrangers que j’ai le plus progressé au cours de ma carrière. À Marseille, avec Abel Braga, on était tous considérés de la même manière. Il faisait plus progresser ceux qui ne jouaient pas que ceux qui jouaient », a-t-il ajouté.
Des propos qui ne plairont pas à certains journalistes, défenseurs de la cause hexagonale en matière de formation et d’état d’esprit.