« J’entends tout et n’importe quoi sur ce sujet. Or, la seule et unique raison qui nous a obligés à céder les abonnements en virage aux groupes de supporters, c’est qu’à l’époque, il n’y avait pas de place numérotée dans les virages. C’étaient des gradins en ciment. Nous ne pouvions donc pas vendre d’abonnement. Dès que l’on avait atteint le nombre de places que la préfecture nous avait permis de vendre, on était bloqués », a-t-il expliqué au quotidien. Il a ainsi « accordé un tarif très intéressant aux groupes de supporters, environ 500 francs à l’époque » et, « chaque début de saison, les associations nous achetaient à ce prix la totalité des places qu’elles revendaient ensuite, au billet unique ou à l’abonnement selon leur choix ». Selon lui, « tout le monde y trouvait son compte » : l’OM n’aidait notamment plus « ces groupes qui assuraient seuls les investissements animations, déplacement… »
Au contraire de ce que pensent certains journalistes, l’ancien ministre considère que « cela s’est toujours bien passé ainsi ». Il estime que ceux qui pensent que cela va régler les problèmes de sécurité se fourrent le doigt dans l’oeil : « Qu’on ne vienne pas me dire aujourd’hui que c’était un problème majeur de sécurité. Certes, c’est une très bonne décision mais en tant que telle, ce n’est malheureusement pas ça qui réglera tous les problèmes de sécurité. On ne peut pas mettre des CRS partout. À un moment donné, l’organisation des supporters est la seule qui peut faire respecter les vertus du sport et de la tolérance », a-t-il conclu.