« Je pense qu’on va retenir la détermination et l’application qu’on a mises dans le match. Après, c’est dur. On repart avec zéro point, bien qu’on les ait bien bousculés. C’est la loi du sport, il y a un vainqueur et un vaincu. Ce soir, on repart déçu mais j’espère que c’est de bon augure pour la suite. Je pense qu’on a montré que l’Olympique de Marseille peut rivaliser avec le Paris-Saint-Germain », a-t-il expliqué. Il est déçu du résultat, mais relativise : « On ne va accabler personne. On a l’occasion de revenir aussi. C’est le football ! En ce moment, on va dire que les Dieux du football ne sont pas avec nous. Il va falloir forcer. Surtout, l’état d’esprit qu’on a montré ce soir, c’est très important de le garder. » Il a aussi confirmé que la mi-temps avait été chaude : « Est-ce que j’ai crié à la mi-temps ? Oui, j’étais obligé. Je fais partie des anciens, ici. Je fais partie de ceux qui ont le plus d’expérience. Cinq minutes avant la mi-temps, on mène un zéro. Se faire égaliser, se faire mener, c’est vrai qu’on a pris un coup de massue. Pour remobiliser les troupes dans le vestiaire et surtout expliquer qu’à ce niveau-là, ce sont des détails. Cela ne pardonne pas. On l’a vu, il faut rester concentré sur le match. Une erreur de notre part, on le paye cash. Cela fait partie de l’apprentissage pour les plus jeunes. »
Enfin, il s’est réjoui que Didier Deschamps l’ait convié à participer aux matchs face à l’Arménie et le Danemark, avec l’équipe de France : « C’est une récompense. Aujourd’hui, les gens voient le produit fini mais il y a eu beaucoup de travail invisible, des bons moments et d’autres difficiles. Aujourd’hui, il ne faut pas lâcher. J’ai une pensée pour Abou Diaby, avec qui j’ai beaucoup travaillé, qui est en phase de récupération et j’espère qu’il va bientôt revenir pour nous donner un coup de main. »
