Il estime ainsi qu’il est facile pour l’OM de rompre la convention qui le lie aux groupes de supporters : « Comme tout contrat, on peut y mettre fin de manière unilatérale. A priori, des dispositions peuvent permettre au club d’en sortir, dans le respect d’un préavis. » Il précise notamment qu’il serait « inadmissible que les associations aient un droit de rétention sur la billetterie ». Il pense également que Vincent Labrune ne jouit pas de la même popularité qu’avait Bernard Tapie à la fin des années 80 : « Tapie pouvait débarquer dans un bar et avoir une conversation avec des supporters. Je ne pense pas que Vincent Labrune oserait. Il veut remettre la main sur le guidon. » Ainsi, si le président de l’OM réagit en « bon gestionnaire », il s’agit d’une « décision courageuse ». Il ajoute qu’elle s’explique aussi par le fait que l’OM est « en train de devenir un club moyen », que cela va « s’échauffer en tribunes » et que « se promener tranquillement sur la Canebière va devenir compliqué pour lui et l’actionnaire ». Il ne pense enfin pas que cette avancée soit liée à une vente : « Si c’est juste une planification, ce ne serait pas stratégique de la part du président. Il aurait tout intérêt à habiller la récupération de la billetterie par l’annonce de la vente prochaine du club. »