« Je ne me faisais aucune illusion, je savais ce qui allait se passer », a-t-il expliqué à la radio. Il s’est néanmoins dit « déçu », car ce n’était pas seulement « des sifflets », mais « il y avait vraiment de la haine chez des gens que je voyais avant ». Selon lui, « ça a dépassé le cadre du football ». Il trouve en tout cas « très bête de tout effacer » parce qu’il a « signé à Lyon ». Il assure néanmoins avoir reçu du soutien à Marseille. Il a également aperçu la marionnette pendue à une potence : « Je l’ai vue très rapidement car, quand on est sur le terrain, on se focalise sur le terrain. Il s’est passé beaucoup de choses que je ne pense pas méritées, que personne ne mérite d’ailleurs. (…) Je me suis toujours bien comporté avec les supporters marseillais, je n’ai jamais triché et je pense avoir fait du très, très bon boulot à l’Olympique de Marseille. Ce sont des choses que je n’arrive pas à comprendre. Le football n’a pas beaucoup de mémoire. » Il n’en veut enfin pas aux joueurs de l’OM, parmi lesquels quelques-uns lui ont mis quelques coups : « C’est le contexte marseillais qui veut ça. Je le savais très bien, j’ai vécu des OM-OL depuis l’autre camp. Ce sont des matchs avec une grosse intensité, beaucoup de duels et pas trop d’espace. (…) J’étais dans le vestiaire avec les Marseillais et je peux dire qu’il n’y a aucune haine envers moi, même s’ils m’ont mis beaucoup de coups sur le terrain. »
La colère manifestée par le stade est certainement proportionnelle à l’attachement qu’il avait pour Petit Vélo. On peut en tout cas imaginer que ce dernier se doutait que son passage à l’OL serait très mal perçu dans les rangs des fans phocéens.
