« Le 8 août, je suis sous le choc après notre défaite. Quand j’apprends la démission de Marcelo Bielsa, c’est la stupéfaction absolue ! Comment puis-je m’y attendre ? Même si le départ deux jours plus tôt de son bras droit Van Winckel m’a interpellé. Je préfère passer pour un imbécile que de mentir, mais, aujourd’hui encore, son départ est incompréhensible. Nous avons mis du temps à nous apprivoiser, mais, une fois surmontés les soubresauts du début de saison 2014-15 et passé la barrière culturelle, nous avons bâti une relation de confiance », a-t-il expliqué. Pour rappel, l’Argentin a claqué la porte de l’OM au soir de la première journée du championnat de Ligue 1, après une défaite contre Caen.
« A posteriori, étant un connaisseur historique du personnage, je ne suis pas si surpris par son changement de cap. Son explication basée sur un désaccord contractuel est un prétexte », a-t-il ajouté. Selon lui, les négociations avaient été serrées : « Nos discussions ne portaient pas sur la durée de son contrat, mais sur sa rémunération. Au départ, il y a un écart gigantesque entre sa position et celle de l’actionnaire (Margarita Louis-Dreyfus). Marcelo se sent membre d’une caste, celle de la petite quinzaine des très grands entraîneurs au monde, et ça a un prix ! » Néanmoins, il considère que sa venue est une « réussite totale ».