« Certains pensent qu’ils vont injecter de l’argent à tout va et les emmener vers les sommets, mais il faut toujours garder à l’esprit qu’ils viennent faire de l’oseille, et basta. La preuve, les trois premiers joueurs qu’ils ont recrutés faisaient partie du fonds d’investissements », a-t-il expliqué à La Provence. Il considère ainsi que « c’est quelque chose qui va précipiter le football français dans une crise inutile ». Car, « il y a une réelle économie crédible », dans le football, et « c’est un business qui est, finalement, assez sain ». L’arrivée de cet instrument « va créer obligatoirement des tensions », poursuit-il : « Ces fonds sont là pour contrôler un système où les plus-values sont les plus rapides et les plus importantes. On spécule sur les joueurs de manière très rapide avec, pour seul objet, de faire de l’argent. C’est le cas de Monaco où il n’y a plus de projet sportif, mais uniquement financier. » Selon lui, « ces mesures de court terme témoignent d’une absence de stratégie ». Quant aux supporters, ils seront vite déçus : « Ils peuvent être satisfaits par une ou deux arrivées spectaculaires, mais ils verront rapidement les choses leur échapper. Quand tu n’as pas l’argent, tu ne fais pas les joueurs, c’est comme cela que les choses doivent fonctionner. Là, Doyen met un pied dans la porte d’un édifice fragile. Les prochains épisodes du feuilleton nous en diront plus, mais quand on est débiteur de certaines personnes, c’est difficile de s’en sortir », a-t-il conclu.