« Cela m’a choqué que Bielsa ait tous les pouvoirs dans un club comme l’OM sans que personne ne dise rien. Sur son contrat de soixante pages, il était le patron partout. Parfois, dans le monde du foot, je n’arrive pas à comprendre ce que font certains dirigeants. Je me dis que le côté passionnel du foot génère des choses incompréhensibles. Le foot peut rendre fou », considère-t-il. Il ne comprend également pas les joueurs : « Les mêmes joueurs l’année d’avant, tout le monde les fracassait en disant qu’ils ne couraient pas, qu’ils ne s’entraînaient pas, et tout d’un coup, il y a un entraîneur étranger qui arrive avec un survêt, qui met des séances de trois heures et les joueurs s’exécutent. C’est bien la preuve que ce sont les joueurs qui décident. » Cela n’a pas empêché qu’ils soient « carbos », un petit peu plus tard. « C’est sa méthode, je ne juge pas, je trouve qu’il a fait des trucs fantastiques, il générait des émotions dans le jeu. Mais, à vrai dire, les nouveautés sur le plan footballistique qu’amenées Bielsa, je cherche encore… Sa non-communication, la glacière, les coups de gueule ? Tout était pensé, calculé, maîtrisé », a-t-il enfin ajouté.