« C’est assez étrange, dans la mesure où on n’imagine pas qu’un entraîneur (Marcelo Bielsa) puisse quitter son poste après une journée de championnat. Je pense que le recrutement avait été fait en accord avec lui. Pour une équipe, c’est forcément problématique de voir son coach partir après une semaine », a-t-il expliqué. Il estime néanmoins que la direction phocéenne s’y soit pris « aussi tard » pour le faire signer son contrat : « Je ne suis pas là pour juger, mais l’OM est mon club de coeur, et c’est lui qui en pâtit. (…) Dans un club, il y a toujours des gens qui partent. La vie continue. La seule chose qui reste, c’est l’Olympique de Marseille. L’OM survivra à Bielsa. »
Il dresse enfin un bilan « mitigé » du passage du technicien : « Il a apporté un vent de fraîcheur. Il n’a pas révolutionné, parce que le mot est trop fort, mais changé le style de jeu de l’OM. Avec toutefois, selon moi, de grosses lacunes sur le plan défensif, qui ont conduit à la non-qualification en Ligue des champions. Aussi fort que je l’ai encensé en tant que consultant, j’ai été obligé de le critiquer parce qu’il a commis de grosses erreurs. » Il pense notamment que ses choix étaient contestables « sur le plan tactique, sur le positionnement des joueurs… (…) On dit toujours qu’il vaut mieux vivre avec ses idées que mourir avec celles des autres, mais j’estime qu’il y a eu un manque d’adaptation de sa part. »
