« West Ham m’a fait une proposition difficile à refuser mais il n’y a pas que ça. Le projet sportif me semblait plus cohérent. À l’OM, il y a eu beaucoup de départs, par n’importe lesquels en plus, et peu d’arrivées, même si je ne remets pas en cause ceux qui sont arrivés. (…) Le projet est un peu flou. Il n’y avait pas de garanties pour remplacer les joueurs qui sont partis », a-t-il expliqué au quotidien. En ce qui concerne sa fameuse négociation de salaire, il ne s’agissait pas d’être augmenté, mais bien de conserver le niveau de rémunération de l’exercice passé : « Le problème est que même pour m’augmenter de 20 000 €, cela n’aurait pas été possible. Il ne s’agissait pas de s’aligner sur le salaire que me proposait West Ham (2,5 M€ nets par an), je ne suis pas fou. Mais la réalité est que l’OM ne pouvait pas me donner ce que je touchais ces deux dernières années (350 000 bruts par mois). Je ne pensais pas que le club avait autant la corde au cou financièrement », a-t-il ajouté.
Selon lui, il a été « sacrifié » car le dossier Giannelli Imbula tardait à aboutir sur une vente. « Ils n’ont pas à se plaindre. Je ne pense pas les avoir laissés dans la merde », considère-t-il. Il n’a d’ailleurs pas apprécié certains commentaires qui ont suivi son départ pour Londres : « Quand j’entends des mots comme « mercenaire », je ne comprends pas. Je ne suis pas Parti libre. Et la saison dernière, j’ai refusé une énorme offre de Swansea pour réussir à Marseille. » Il n’a également que très peu goûté au communiqué fait par le club, lui remettant tout sur le dos : « Je suis déçu du comportement du club. Ce communiqué m’a fait beaucoup de mal. Il y a pas mal de choses fausses. Après, je ne peux pas en vouloir au président d’essayer de couvrir ses arrières. (…) Je pense avoir fait de mon mieux à Marseille, c’est ce qui importe pour les supporters. J’ai eu beaucoup d’amour de leur part, même depuis deux jours. Il n’y a pas énormément de publics comme ça dans le monde. »
Quoi qu’en dise Vincent Labrune, le Réunionnais ne semblait pas vouloir partir de l’OM. Difficile de ne pas être inquiet, aujourd’hui, pour l’avenir du club.
