« C’est une gestion à la petite semaine, sans longue vue. On paye cher selon moi l’éviction de Pape Diouf qui avait ce regard à long terme avec une gestion assainie. Mais l’épisode Deschamps-Dassier a plombé les finances du club que Vincent Labrune tente de maîtriser. Il faut se rappeler qu’à cette époque, il fallait à tout prix calmer les supporters à la suite du départ de Gerets et celui de Diouf », a ainsi rappelé Michel Tonini. Le patron des Yankee estime que VLB n’est pas à sa place dans ce rôle : « Tout cela me fait dire qu’il manque un président charismatique et à poigne et non d’une ombre derrière Margarita Louis-Dreyfus. Aujourd’hui, on paye ce manque de courage. »
Quant à son homologue chez les Dodger’s, il remet en cause l’investissement de Margarita Louis-Dreyfus et estime qu’il faut un président davantage impliqué dans le club : « Ce qui me désole c’est que l’actionnaire principale Margarita Louis-Dreyfus ne veuille plus éponger le déficit du club ou mettre encore la main à la pâte pour renforcer l’équipe. » Selon lui, il faut « un président acteur, présent 24h/24 pour veiller au bon fonctionnement de son club dans tous les domaines ». Il donne pour exemple Jean-Michel Aulas, « qui a une vision à long terme de son club qui a compris tout l’intérêt de posséder ses ressources de financement et d’investir comme dans le stade des Lumières qui lui permettra d’acquérir un degré d’autonomie plus fort encore ». Selon lui, KLD ferait mieux que Vincent Labrune : « Vivement que Kyril, le fils Dreyfus prenne les choses en main et à fond ! »