Il est étonné par la situation de Marcelo Bielsa, lequel n’a toujours pas signé de prolongation : « Il faut bien qu’il y en ait un qui arrive à faire ça. Je n’ai jamais vu ça de ma vie. J’ai vue qu’on attendait souvent des joueurs, qui rentraient de vacances, mais j’ai rarement vu un entraîneur qui ne rentre pas. » Il se dit méfiant quant à la décision que pourrait prendre le Rosarino : « J’ai mes sources en Argentine, je me méfie. Ou on signe, ou on signe pas. Il n’y a pas à tourner autour du pot. » Il pense que le risque que l’Argentin ne signe pas est réel : « Avec lui, oui. » Il regrette également certains manquements dans le recrutement marseillais : « Je le redis depuis plusieurs années, le recrutement des jeunes joueurs qui a été fait était très bon, mais ils sont laissé à l’abandon. On n’a pas recruté de joueurs expérimentés de 28 ou 29 ans pour les encadrer et leur dire ce qu’ils doivent faire. » Enfin, il estime que Vincent Labrune a fait des erreurs importantes : « On a perdu des joueurs comme André Ayew et André Pierre Gignac, et là c’est une faute de gestion, Bielsa n’y est pour rien. C’est une faute de gestion que l’on va sûrement reproduire avec Mandanda si on le laisse libre à la fin de la saison. Il faudrait peut-être penser à le prolonger… Je ne suis pas dans les papiers de Vincent Labrune, mais je pense que c’est comme cela qu’on gère un club de football. Des présidents comme Leclerc ou Tapie ne se seraient pas comporté comme ça. Vincent Labrune arrive dans le football, mais on ne gère par le football comme une affaire normale », a-t-il expliqué.
En première ligne depuis le départ de José Anigo, la saison passée, Vincent Labrune est au coeur de la tourmente. Ses choix, difficilement compréhensibles, ont conduit à une fracture avec les supporters et on peut penser que nombre de ses prédécesseurs ne se sont pas relevés de situations bien moins compliquées.
