Le natif de Saint-Gaudens se rappelle être arrivé dans des conditions qui rappellent celles d’aujourd’hui : « La direction m’avait expliqué précisément le topo : l’OM allait faire des économies, vendre plusieurs joueurs (Stéphane Mbia, Cesar Azpilicueta, …, Ndlr) et diminuer la masse salariale. » Ainsi, si sa première période estivale s’est révélée plutôt calme en raison de son arrivée tardive, cela n’a pas été le cas de la seconde : « Voilà la période la plus difficile pour un entraîneur : tu passes ton temps dans le mercato, tu parles avec des agents, tu essaies de retenir des joueurs, tu y laisses de l’énergie, tu n’as pas de coupure. C’est une période infernale. » Il se souvient notamment de soirées passées au téléphone lors de ses congés : « Je pense que huit à dix jours, c’est parfait ! Mais bon, avec l’OM… Moi, en vacances, je coupais le portable pendant la journée et je le rallumais le soir. Et croyez-moi, j’en avais pour trois heures minimum », a-t-il conclu.