« André-Pierre Gignac savait qu’il n’était pas mon choix N°1. Je ne cache pas que j’avais milité, en 2010, plutôt pour l’arrivée de Kevin Gameiro. Gignac, c’est Didier Deschamps qui le voulait. Il aurait pu m’en tenir rigueur. Mais pas du tout. Je pense que notre amour commun pour l’OM nous a vite réunis. Quand il dit qu’il a le sang bleu et blanc, lui ne ment pas », a-t-il ainsi expliqué. S’il concède qu’il lui est arrivé de se « friter » avec l’ancien Toulousain, cela « débouchait ensuite sur des débats constructifs ». José Anigo confie également que l’attaquant est quelqu’un de « très agréable à vivre, toujours d’humeur égale, très généreux, toujours partant lorsqu’il s’agissait de soutenir une oeuvre caritative ». C’est également « un chambreur hors pair » qui faisait « pleurer de rire tout un vestiaire » avec ses imitations d’Élie Baup.
Il estime également que l’ancien Toulousain est « gros courageux, dans tous les sens du terme ». Il fallait notamment être « sacrément costaud » pour surmonter le traitement que lui ont réservé les supporters lors de ses deux premières saisons à Marseille : « Combien d’autres à sa place auraient profité du premier mercato pour s’enfuir et aller se cacher ? » José Anigo est d’ailleurs persuadé que « ceux qui l’applaudissaient debout sur leur siège étaient sans doute les mêmes qui, deux ans plus tôt, lui braillaient les pires insultes au moindre contrôle loupé ». Considérant qu’il est « un exemple à suivre pour les nouveaux venus », il lui conseille enfin de privilégier l’aspect sportif lors du choix de son futur club et de découvrir « un championnat majeur ».
Pour rappel, lors des trois dernières saisons, APG a inscrit 63 buts en 123 rencontres sous le maillot phocéen.