« Le championnat anglais te rend amoureux du foot. Il y a du respect pour le jeu et ses règles. Personne ne se jette au sol car c’est très mal vu. L’arbitre est respecté. À ce sujet, je suis reconnaissant envers Bielsa, qui me disait que l’arbitre est un instrument de facilitation du football et pas un objet dont on doit tirer profit », a-t-il expliqué dans les colonnes du quotidien. Il n’a ainsi pas hésité à comparer la philosophie de jeu du Rosarino avec celle de son entraîneur actuel : « Louis Van Gaal croit à la supériorité sur les côtés, dans le jeu en triangle, sans porter le ballon. Bielsa, lui, aimait avoir le ballon pour attaquer. Bielsa croit au mouvement du joueur, il aime casser les lignes les espaces. Son but idéal était celui qui arrivait d’un centre du latéral repris par l’autre latéral. Il aimait attaquer à six ou à sept. Ce sont des maestros », a-t-il conclu. Et au moment d’évoquer l’un des tauliers du vestiaire mancunien, il s’est à nouveau référé aux leçons prodiguées par l’actuel coach de l’OM : « Carrick est très sérieux, ce qui me rappelle une autre phrase de Bielsa : « Les leaders n’ont pas besoin de parler beaucoup mais qu’on les écoute quand ils parlent. »
Si Marcelo Bielsa n’est pas apprécié par certains des grands spécialistes de la Ligue 1, ses anciens joueurs ne tarissent pas d’éloges à son sujet, et c’est sans doute le plus important.