« On ne peut pas garder Ayew. C’est un joueur très important pour l’OM mais on ne peut pas lui offrir autant d’argent que les clubs anglais. Le système financier français est complexe et on ne peut pas offrir un salaire équivalent à ce qu’il pourrait gagner en Angleterre », a-t-il ainsi expliqué. Le patron marseillais accepte la loi du marché : « On ne peut pas demander à Ayew, qu’on adore et qui est une icône de l’équipe, d’accepter un salaire moins élevé. Cela n’a pas de sens donc, malheureusement, il va bien quitter le club. On espère qu’il aura la carrière qu’il mérite en Angleterre ou autre part », a-t-il ajouté.
L’international ghanéen, qui a disputé 210 matchs avec l’OM quoiqu’il n’ait que vingt-cinq ans, n’a donc plus que deux rencontres à disputer sous les couleurs phocéennes. Son départ, qui devrait considérablement décevoir les supporters, symbolise d’une certaine manière l’échec de la politique menée ces dernières saisons. Car, si la priorité visant à réduire la masse salariale entamée depuis le départ de Lucho González a été respectée (selon Vincent Labrune, la masse salariale serait aujourd’hui de l’ordre de 60 millions d’euros, contre 100 millions d’euros il y a quelques années, Ndlr), le club marseillais a dans le même temps considérablement revu à la baisse ses ambitions et n’est aujourd’hui plus en mesure de conserver son cadre le plus emblématique.
Serons-nous en mesure, sans le fils d’Abedi Pelé ou André-Pierre Gignac, de jouer les trois premières places lors des prochains exercices ? Sans un investissement important de Margarita Louis-Dreyfus, cela semble peu probable…