Pour autant, le club olympien, qui s’est allié de son rival parisien dans cette affaire, a tapé du poing sur la table et affiché sa détermination au football français. Espérons que la leçon sera retenue. Être le club le plus populaire ne doit pas s’accompagner d’une différence de traitement.
Le communiqué olympien :
« À la suite de la décision de la Ligue de Football Professionnel de ramener la suspension infligée à Dimitri Payet de deux à un match, l’Olympique de Marseille renonce à toute mesure restrictive à l’encontre des équipes du groupe Canal+ chargées d’assurer la couverture de ses rencontres.
L’OM se félicite que la LFP ait choisi de suivre les recommandations du CNOSF qui a reconnu que les faits reprochés au joueur marseillais l’avaient été « en l’absence des membres du corps arbitral qui n’ont pu en prendre connaissance que par le biais d’une diffusion télévisée d’images tournées alors que le joueur ne savait pas être filmé et enregistré ».
Le CNOSF précise que « les paroles prononcées » par Dimitri Payet « semblent également résulter d’une frustration liée à un contexte sportif tendu » et qu’il est souhaitable de « mieux définir avec les diffuseurs le champ d’intervention de ces derniers et la publicité des images captées ».
À ce sujet, l’Olympique de Marseille tient à préciser qu’il a pu avoir, au cours de ces derniers jours, des discussions constructives avec la direction de Canal+ et qu’elle est convaincue qu’une avancée positive a pu être enregistrée sur ce dossier particulièrement important pour tous les clubs de Ligue 1. »