Quand Dja Djédjé faisait les 400 coups avec Sakho

Lors de l’entretien accordé à La Provence, Brice Dja Djédjé a expliqué son caractère de fonceur et livré quelques anecdotes sur son passage au centre de formation parisien.

Brice Dja Djédjé

« Le mental, ça ne s’apprend pas, a-t-il expliqué. J’ai grandi dans une famille pas évidente, c’était vraiment difficile. Je me suis forgé ce caractère-là dès mon plus jeune âge. Dès huit ans, je me déplaçais seul, je traînais dans le quartier. Quand je jouais dans les équipes de jeunes du PSG, je devais me débrouiller seul. Avec Mamadou Sakho, on faisait les 400 coups ! On prenait le métro, le RER, le bus. Je peux vous l’avouer aujourd’hui : parfois, on fraudait ! (rire) C’était la belle époque ! On n’avait pas conscience des choses. Les contrôleurs nous ont attrapés plusieurs fois. Comme on n’avait pas de papiers sur nous, ils demandaient le numéro de nos parents. Parfois, on leur répondait qu’on était en sports études au PSG. Aujourd’hui, on en rigole ! » Il considère que son tempérament s’est constitué à cette époque : « Au centre, face à des mecs plus âgés, je devais m’imposer. Pareil quand je rentrais dans mon quartier Porte de Vanves, à Paris. C’est pour cela que je me suis forgé ce caractère. Ce n’était pas évident, on partait de loin. Souvent, on nous disait qu’on allait se faire virer du centre. On ne voulait pas aller à l’école », a-t-il ajouté.

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