Selon Le Parisien, la LFP a prévu de faire une présentation du système lors du conseil d’administration. « Aucune décision ne sera prise » quant à son adoption, néanmoins, c’est « un premier pas », considère le quotidien. Pour rappel, l’Angleterre l’utilise déjà et l’Allemagne et l’Italie le feront la saison prochaine. Pour autant, certains présidents ne sont pas favorables à sa mise en place en raison du coût de cette technologie (entre 200 000 et 300 000 euros par an et par club, Ndlr). Jean-Louis Triaud considère notamment que l’on doit trouver une autre solution : « Je ne suis pas contre la vidéo dans le foot, bien au contraire. Mais on doit voir plus large. En dix-neuf ans de président à Bordeaux, je n’ai jamais été confronté à un but qui aurait dû être validé pour avoir franchi la ligne de but. Franchement, sortir près de 300 000 euros pour quelque chose qui n’arrive quasiment jamais, c’est quand même un peu cher ! Là, on est vraiment dans le cautère sur une jambe de bois », a-t-il ainsi déclaré. Après tout, l’absence du système ne devrait coûter des sous qu’à l’OM (45 millions d’euros, les revenus liés à une participation à la Ligue des Champions, Ndlr), pourquoi s’en faire ?
Il faudra en tout cas nous donner le détail du chiffrage ayant abouti à la somme annoncée, parce que cela paraît tout de même très très cher pour placer deux caméras correctement…
