« On m’a souvent reproché ma proximité avec les dirigeants de Canal+, on ne va pas me faire le procès inverse. Frédéric Thiriez a été victime du même procédé que Payet, dans la même émission, nous aimerions que la LFP légifère sur ce point, l’utilisation d’images en différé et sorties du contexte. C’est un geste symbolique, un message envoyé aux différents acteurs du milieu », a-t-il expliqué au quotidien. Il estime que l’OM a été, une nouvelle fois, défavorisé, dans l’affaire Dimitri Payet : « Je n’ai rien à dire sur la suspension d’André Ayew. Mais Payet, c’est abracadabrantesque. Ses propos n’étaient pas consignés dans le premier rapport officiel mais dans un rapport complémentaire, envoyé quarante-huit heures plus tard. La preuve ? Quand Canal + m’a prévenu le lundi soir, une heure avant l’émission, j’ai demandé à ce qu’une partie des propos de Payet ne soit pas diffusée, et ils ont accepté. Or, le rapport ne reprend que la partie diffusée dans J+1, et non l’intégralité. Aucun officiel n’avait relevé sa frustration, le soir du match », a-t-il indiqué, anéantissant la défense de la chaîne cryptée.
Déjà lésé par la répartition des droits TV depuis plus d’une décennie et, aux yeux de certains, par certains tirages au sort de coupes, l’OM ne peut résoudre à rester silencieux face aux injustices de la saison en cours.
