« Non, bien sûr que non je n’ai pas digéré. Le fait de perdre un Clasico, d’autant plus accessible du point de vue de nos possibilités… Comme je l’ai dit après le match, j’assume, la responsabilité qui m’incombe est grande. Je ne peux pas dire que je vais l’oublier, mais je continue à travailler en vue de la fin du championnat, qui peut signifier beaucoup pour nous », a-t-il déclaré aux journalistes. Le technicien rosarino est ensuite allé plus loin dans son analyse du match : « Je crois que le match était très accessible pour nous mais le développement de notre idée a été très limité. Si nous ne récupérons pas le ballon, nous perdons beaucoup de notre axe de réflexion. Contre Paris, c’était davantage l’adversaire qui perdait le ballon, plutôt que nous qui le récupérions. Pour être plus précis, on récupérait le ballon à la hauteur de leurs attaquants et de nos défenseurs. Pour être l’équipe que nous prétendons être, nous devons récupérer le ballon au niveau de leurs défenseurs ou de leurs milieux. Parfois, nous ne le pouvons car l’adversaire ne met pas le ballon en jeu et le lien entre l’arrière et l’avant de l’équipe se fait par l’intermédiaire de longs ballons. Mais le Paris-SG a fait ce que nous désirions, c’est-à-dire mettre en jeu le ballon à partir de la première ligne de l’équipe. Je ne pense pas que notre problème a été défensif, mais plutôt que nous n’avons pas pu imposer notre style de jeu. C’est pour ça que je me sens responsable. Parce qu’avant le match, j’imaginais qu’il fallait résoudre le duel qu’il allait y avoir avec Marco Verratti et Thiago Motta, mais cela ne s’est pas produit. Quand l’entraîneur sait que la clé du problème est dans un secteur du problème et que les solutions qu’il propose ne sont pas les bonnes, il ne peut que se sentir responsable. Cela n’a pas été une question d’individualités, mais plus un problème de réflexion pour régler le problème », a-t-il ajouté.
Les Phocéens et leur entraîneur auront l’occasion de prendre leur revanche à Bordeaux, dimanche soir.