« Les gens vous parlent que de cette rencontre et vous disent que vous pouvez perdre tous les matchs sauf celui-ci. Cela veut dire qu’il y a une grosse attente, que la pression est énorme et, en gros, à domicile, tu n’as pas le droit de te louper. Ce n’est pas facile. Je ressens un petit peu ce que vivent les joueurs marseillais en ce moment », a-t-il expliqué. Et sur le terrain, c’est parfois à la limite de dégénérer : « C’est un combat, ça va être dur, parfois ça va être méchant, ça va être électrique… Les supporters vont mettre le feu, ils vont vous porter, ils vont vous donner un petit peu d’énergie. Je ne vais pas dire que c’est la guerre, parce que ce serait un petit peu fort, mais parfois ça va être très très tendu. » Il se souvient enfin de la satisfaction que procure une victoire contre le rival : « C’est un soulagement, cela fait du bien. Tu te dis que voilà, c’est terminé. Parce que tu as fait le plus dur et surtout tu as fait le maximum. Et le maximum, c’est de battre le PSG, d’avoir répondu présent et, surtout, de satisfaire tes supporters. Parce que je peux te dire qu’au Vélodrome, ils ne te font pas de cadeau. »
Dimanche soir, le Stade Vélodrome sera bouillant. Espérons que les joueurs marseillais sauront en tirer de la force.
